Des procédés narratifs habiles permettent à Meneses Lazón d'éviter la perspective indigéniste et de conserver à ses héros leur irréductible individualité. Son approche de la langue quechua est résolument moderne ; il cherche essentiellement à en développer les possibilités expressives. Ainsi se livre-t-il à une expérience linguistique et littéraire profondément novatrice.
Premier scénario original publié en langue française d’un film sinophone, le scénario de la Cité des douleurs (Lion d’or à Venise en 1989), chef-d’œuvre du cinéma taïwanais réalisé par Hou Hsiao-hsien, est donné ici à lire telle une œuvre littéraire. Coécrit par Chu Tien-wen et Wu Nien-jen, il fait ressentir intimement, à travers l’histoire foisonnante et tragique de la famille Lim, les « douleurs » de l’île de Taiwan à la suite des événements dramatiques de février-mars 1947, tragique épisode qu’aucun film n’avait encore osé évoquer. Le lecteur pourra mesurer la complexité de la situation politique et des relations sociales en une période où le colonisateur japonais cède la place au gouvernement autoritaire de la République de Chine. Il (re)découvrira une brillante femme de lettres bien connue pour ses romans et ses nouvelles, et un scénariste-dialoguiste (et réalisateur) remarquable. Il accédera aussi à une compréhension en profondeur d’une œuvre cinématographique puissante et originale de par sa démarche à la fois politique et mémorielle.
Adoptant une approche écocritique, Gwennaël Gaffric aborde ici le traitement littéraire des questions écologiques à Taiwan. Il centre son étude sur les œuvres de Wu Ming-yi, figure majeure des scènes littéraire, artistique et militante taïwanaises, mais il s'attache à élargir son propos en mettant en perspective et en dialogue des textes d’autres auteurs taïwanais contemporains, ainsi que des réflexions proposées par des penseurs issus de plusieurs disciplines et de tous horizons géographiques, d’Asie, d’Europe et d’ailleurs. Il réalise ainsi une impressionnante synthèse, où l’écologie devient une ontologie de la relation entre humains et non-humains et un chemin épistémologique pour penser l’Anthropocène. À la lumière de cette vision écocritique à travers le prisme de Taiwan et de Wu Ming-yi, sont mises en avant trois dimensions de la littérature à l’ère de l’Anthropocène : l’écriture et la narration de la « nature » ; l’écriture et la pratique militante ; l’écriture et la création de devenirs alternatifs. Une bibliographie extensive et trois index achèvent de faire de ce livre un ouvrage de référence. La Littérature à l’ère de l’Anthropocène dépasse ainsi le cadre de l’île qui a vu naître Wu Ming-yi. S’appuyant sur une méthodologie située au croisement des études taïwanaises, de l’écocritique et de la critique postcoloniale, Gwennaël Gaffric explore de façon pénétrante la manière dont Wu Ming-yi s’empare des questions écologiques pour transcender nos conceptions normatives de l’humain et du non-humain, du local et du global. Le livre de Gwennaël Gaffric n’est pas seulement la première monographie, toutes langues confondues, consacrée à Wu Ming-yi ; il n’est pas seulement une des rares études en langue française consacrée à la littérature taïwanaise contemporaine ; il est aussi un guide de lecture sur l’un des auteur taïwanais les plus importants de la scène littéraire insulaire et internationale (sélectionné pour le Man Booker International Prize en mars 2018). La Littérature à l’ère de l’Anthropocène est une réflexion profonde sur ce lieu heuristique d’une écologie de la survie qu’est Taiwan, qui concentre nombre des dimensions de la question : territoire d’une biodiversité exceptionnelle mais menacée, point de passage de nombreuses espèces animales et de groupes humains migrants, biotope global confronté à de nombreux aléas industriels, risques nucléaires, risques naturels, climatiques et géologiques, et société libre dans laquelle les revendications écologiques font partie du débat public. La Littérature à l’ère de l’Anthropocène est le deuxème volume de la collection « Études formosanes » après Rétro Taiwan, le temps retrouvé dans le cinéma sinophone contemporain de Corrado Neri. Préface de Stéphane Corcuff. —- Gwennaël Gaffric (né en 1987) est maître de conférences en langue et littérature chinoises à l’université Jean-Moulin Lyon 3. Il est l’auteur de plusieurs articles en français, en anglais et en chinois portant sur la littérature sinophone (Chine, Hong Kong et Taiwan). Traducteur littéraire, il dirige à l’Asiathèque la collection « Taiwan Fiction ». Parmi ses traductions parues à l’Asiathèque : la Cité des douleurs (Wu Nien-jen et Chu Tien-wen), Membrane (Chi Ta-wei) et le Magicien sur la passerelle (Wu Ming-yi). Ses récentes recherches portent sur la science-fiction contemporaine sinophone. À ce titre, il est aussi le traducteur de la trilogie de Liu Cixin (éd. Actes Sud) initiée avec le Problème à trois corps, et de la Guerre des bulles, de Kao Yi-feng, éditions Mirobole. Wu Ming-yi (né en 1971) est professeur de lettres à l’université nationale de Dong Hwa. Connu pour ses engagements écologistes, c’est un auteur majeur de la scène littéraire taïwanaise contemporaine. Parfois comparé à Haruki Murakami et à David Mitchell, il est devenu une voix singulière de la littérature mondiale. Plusieurs de ses œuvres littéraires ont été publiées en français: les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013), l’Homme aux yeux à facettes (Stock, 2014, Prix Fiction 2014 au Salon international du Livre insulaire d’Ouessant), le Magicien sur la passerelle (L’Asiathèque, 2017) et une nouvelle de l’anthologie Taipei, Histoires au coin de la rue (L’Asiathèque, 2017).
L’Épouse d’Amman (reprise du titre original en arabe : Arous Amman), de Fadi Zaghmout, est la traduction d’un best-seller en Jordanie, sujet de vives controverses sans avoir été toutefois censuré. L’édition originale en arabe, publiée en 2012 aux éditions Jabal Amman à Amman, en Jordanie, fait toujours partie des meilleures ventes. Une édition en anglais a par la suite été publiée en 2012 aux éditions Signal 8 Press (Hong Kong).
Dans ce livre se mélangent humour et tristesse en un cocktail explosif qui entraîne le lecteur dans une réflexion sur la condition des femmes et des homosexuels dans le monde arabe. Quatre jeunes femmes et un jeune homme s’expriment tour à tour dans le récit, leurs voix alternant pour dire les drames traversés. À travers les différents épisodes de leurs vies relatés de manière directe et vive, avec de nombreux dialogues, sont mises en relief les épreuves auxquelles sont soumis les jeunes dans une société traditionnelle où des règles sclérosées de bonne conduite et la peur du qu’en dira-t-on régissent les relations amoureuses. Pour les femmes, c’est le mariage obligé, aussi vite que possible, des fiançailles réussies comptant beaucoup plus qu’un succès aux examens. C’est aussi la soumission à la puissance paternelle, avec les risques d’abus de toute nature que cela comporte. Et c’est, bien sûr, la valeur de la virginité, jalousement conservée car c’est l’une des conditions de l’ordre social tel qu’il est conçu et observé dans une famille qui veut conserver son rang. Pour les hommes, c’est l’obligation de se comporter de façon virile, avec tout ce que cela représente d’hypocrisie pour ceux que leur orientation sexuelle écarte du mode de vie socialement requis. Le résultat de tout cela : beaucoup de souffrances, l’exil parfois quand on a contrevenu gravement aux impératifs familiaux, et même la mort quand la situation paraît sans issue.
Prix Emile Guimet de littérature asiatique 2020.
Le roman Funérailles molles aborde le sujet sensible et dérangeant de la Réforme agraire. Ayant précédé d’une dizaine d’années la Révolution culturelle, c’est l’un des épisodes les plus meurtriers de l’histoire récente du pays, très peu traité dans la littérature chinoise en raison des tabous qui lui sont attachés. Inspiré d’une histoire vraie, le récit part d’allusions voilées aux événements douloureux qu’a vécus une jeune femme et qu’elle a occultés sa vie durant car le souvenir en était insupportable. Devenue âgée, elle voit soudain le passé resurgir violemment et, le choc ayant provoqué chez elle un état d’apparente prostration, revit intérieurement à l’envers, étape par étape, les drames disparus de sa mémoire tandis que son fils s’évertue à les reconstituer — jusqu’au moment où il y renonce, l’oubli lui semblant préférable.Ce roman apparaît à la fois comme un document exceptionnel et comme une oeuvre littéraire majeure. Aussi intéressant par le fond que par la forme, il dépasse le cadre de la Réforme agraire chinoise pour livrer une réflexion universelle et toujours actuelle sur la tentation de l’oubli et le devoir de mémoire dans un contexte où la vérité historique se révèle insaisissable.
Le recueil de nouvelles Salaam (« Allégeance »), paru en Inde en 2000, traduit du hindi, propose 14 nouvelles qui traitent toutes des difficultés auxquelles sont confrontées en permanence les personnes issues des communautés dalites. Certaines nouvelles sont situées dans un cadre urbain avec l’émergence d’une « élite » dalite qui doit cacher sa caste pour pouvoir trouver un logement et frayer avec les voisins, où la déconsidération, la brusque haine, le dégoût soudain dont certains font immédiatement l’objet lorsque leur statut d’intouchables est découvert, de même que les humiliations, les intimidations, le harcèlement au travail de nombre de dalits qui ont un emploi de bureau. D’autres nouvelles ont pour cadre le village, paradis selon les idéaux gandhiens, mais également fabrique du système hindou, lieu où s’exerce un pouvoir tyrannique et arbitraire, où règne l’injustice sociale, fief du brahmanisme, du féodalisme et du capitalisme et véritable enfer terrestre pour les intouchables. L’auteur s’exprime dans ses nouvelles à la troisième personne et recourt souvent au dialogue. Les descriptions sont à la fois concise et méticuleusement détaillées. Les faits parlent d’eux-mêmes et éveillent les lecteurs à la dure réalité des dalits, les sensibilisant à leurs souffrances et les amenant in fine à un état de conscience rendant possible un changement social susceptible de redonner leur dignité à ceux qui en ont été privés depuis des siècles.
Kyoto, dans les années soixante-dix.
Le récit est rédigé à la première personne : un jeune Français s’initie à la cérémonie du thé chez madame Yamamoto, la sensei (celle qui transmet son savoir et son expérience). On attend l’arrivée d’une des participantes, Shimizu-san. Son prénom, Ichie (à prononcer Itchié), évoque à la fois la « rencontre » (ichie) des deux jeunes gens autour du thé et le terme bouddhique ichigo ichie, littéralement "une fois, une rencontre", qui fait partie de la Voie du thé.
Le sentiment entre les deux élèves de Yamamoto sensei prenant doucement naissance, Ichie dévoile au jeune homme le secret tragique de sa famille à l’occasion d’une cérémonie du thé inhabituelle.
Dans cette histoire sans pesanteur, aussi légère que les gestes du thé et presque sans intrigue, tout est dans l’atmosphère, dans un sentiment d’étrangeté et de fascination qui emporte le lecteur, et dans la conduite d’une histoire savamment agencée. On pense au film sorti en 2020 de Tatsushi Ômori, Dans un jardin qu’on dirait éternel, et à Nuée d’oiseaux blancs, de Kawabata Yasunari.
Par l'auteur du très apprécié Lettres d'Ogura.
À travers les épisodes dramatiques, pittoresques, ou franchement comiques, qui émaillent la rude existence des îliens et que Lim Chul-woo restitue ici avec une immense tendresse, c'est l'authenticité des relations humaines dans ces communautés villageoises isolées du monde moderne qui apparaît à l'évidence et nous touche infiniment. Lim Chul-woo né en 1954, est l'auteur d'œuvres fortes qui lui ont valu de prestigieux prix littéraires et une notoriété internationale. Je veux aller dans cette île, directement inspiré du monde de son enfance, a fait l'objet d'un film (Kŭ sŏm'e kago sipta /To the Starry Island) dont il a été le coscénariste avec Lee Chang-dong (qui a également écrit la postface de Je veux aller dans cette île) et dont le réalisateur est Park Kwang-su. Ouvrage paru le 4 septembre 2013. Un épisode extrait de Je veux aller dans cette île est accessible en lecture gratuite sur cette page. Vous trouverez également une critique de l'ouvrage sur le site de Corée Magazine. Téléchargez le dossier de presse.
Corée du Sud, 16 avril 2014 ; le naufrage du Sewol fait 304 victimes, pour la plupart des adolescents en excursion scolaire. Énorme scandale qui met en lumière des carences multiples, notamment dans l'organisation des secours. Ce drame et ses suites contribueront à la destitution de Park Geun-hye, alors présidente. Le récit prend la forme d'une déposition écrite du narrateur - un plongeur professionnel - destinée à disculper un de ses collègues, accusé d'homicide involontaire. Il évoque l'infernale recherche des cadavres à travers l'obscur labyrinthe de l'épave, les graves traumatismes dont souffrent les plongeurs et dénonce l'incurie avec laquelle ont été menées les opérations, ainsi que les injustes accusations à l'égard de ceux qui se sont dévoués corps et âme pour rendre aux familles les dépouilles de leurs disparus. L'auteur ne cite pas le nom du navire, ni ceux des véritables protagonistes, souhaitant conférer une portée universelle à ce roman vrai. Il indique en postface que le plongeur qui lui a servi de modèle n'est plus. L'enquête qui a suivi son décès a conclu à un suicide. Kim Takhwan, né en 1968, est l'auteur de romans historiques à succès, régulièrement adaptés pour la télévision. Écrivain engagé, il puise ses thèmes dans l'histoire coréenne pour dénoncer les injustices, appeler à une révolution citoyenne et inciter à l'action civique. Un seul de ses livres a été publié en traduction française, les Romans meurtriers, chez Philippe Picquier, en 2010.
À l’heure d’une crise mondialisée où la voix singulière de Taiwan commence à se faire entendre, le recueil de nouvelles Formosana permet aux lecteurs francophones de comprendre les trajectoires historiques et sociales de cette île dont la situation détonne dans le concert des États-nations du monde. La littérature apparaît ainsi comme un média privilégié pour voir ce que l’expérience taïwanaise a à offrir au monde. Quand la prise de parole est souvent réduite à son strict minimum (une phrase, un tweet, un post), la parole littéraire, en donnant à voir la complexité d’une société et du monde, est plus que jamais essentielle. Dans cette anthologie, dirigée par Gwennaël Gaffric, sont proposés dix textes d’auteurs différents et représentatifs de la scène littéraire taïwanaise actuelle, tous écrits après 1987 et qui abordent une multitude de facettes de l’histoire et de la société taïwanaises : son histoire politique (la colonisation japonaise, les événements du 28 février 47, la terreur blanche, le mouvement des « hors-parti », la levée de la loi martiale, le processus de démocratisation du pays…) et son histoire sociale (mouvements aborigènes, ouvriers, féministes, LGBT, étudiants, écologistes…).
Puisant dans les littératures tibétaine et chinoise, dans les récits des voyageurs et dans les travaux de nombreux chercheurs, Rolf Alfred Stein (1911-1999) présente ici la foisonnante richesse de la civilisation du Tibet sous ses différents aspects : habitat et populations, histoire, organisation sociale, religion et coutume, arts et lettres. Son propos est de donner, à travers un choix de sujets, de documents et de faits, une vue générale et significative qui permette au lecteur d’appréhender un univers où sacré et profane se mêlent en chaque geste, en chaque son, en chaque voyage. L’ouvrage, publié d’abord en 1962, puis revu par l’auteur en 1987, constitue un livre de référence particulièrement précieux en une période où les Tibétains voient le maintien de leur mode de vie ancestral et de leurs particularités culturelles gravement menacé. Rolf A. Stein, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d’études du Monde chinois, institutions et concepts, de 1966 à 1981, est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels l’Épopée tibétaine de Gesar dans sa version lamaïque de Ling (1956) et le Monde en petit, jardins en miniatures et habitations dans la pensée religieuse d’Extrême-Orient (1987). En hommage à Rolf A. Stein et à l’occasion du centenaire de sa naissance — 13 juin 1911 —, cette nouvelle édition se termine par l’In memoriam que Mme Kuo Liying, directeur d’études à l’EFEO, a consacré à ce grand savant, et qui a été publié dans les Cahiers d’Extrême-Asie II (1999-2000).
Nouvelle Méthode d'arabe - arabe littéral - volume 1 (parue le 16 février 2022).
La langue qu’enseigne cet ouvrage est l’arabe moderne, langue nationale de tous les pays membres de la Ligue arabe, très proche des registres classiques du Coran et de la littérature médiévale. Ce premier volume est consacré à l’arabe littéral, utilisé partout à l’écrit (littérature, presse, correspondance, écriteaux et panneaux…) et dans certains contextes à l’oral (radio, télévision, discours, conférences).
La présente méthode est conçue pour initier le plus rapidement possible à la langue arabe des étudiants dans le cadre d’un enseignement universitaire. Elle s’adresse également à l’apprenant autodidacte et lui donne tous les éléments pour progresser en autonomie.
Presque toute la production arabe écrite se présente sans les voyelles brèves. Cette méthode est conçue pour permettre au débutant de se familiariser en douceur avec cette réalité. L’apprentissage de la lecture sans voyelles est un des buts essentiels de cette méthode, qui propose l’acquisition progressive des différents schèmes de la langue.
L’importance conférée à l’oral est marquée par de nombreux dialogues destinés à rendre l’apprentissage plus vivant et spontané. Cet apprentissage est soutenu par le matériel sonore : enregistrement de tous les textes, corrigé des exercices de lecture et d’expression orale (à écouter directement dans le livre par QR codes et aussi à télécharger gratuitement).
On trouve en fin d’ouvrage les textes vocalisés, un lexique français-arabe et un lexique arabe-français.
Niveaux A1 et A2 du Cadre Européen commun de référence en langue (C.E.C.R.L.)
Le volume 2 (niveaux B1 et B2) est en préparation ainsi que les fascicules dialectaux suivants : « Méthode d’arabe - arabe marocain », « Méthode d’arabe - arabe syro-libanais », « Méthode d’arabe - arabe tunisien », « Méthode d’arabe - arabe koweïtien ». Tous ces ouvrages ont pour auteur Luc-Willy Deheuvels avec le concours des différents enseignants concernés à l’INALCO.
Troisième de la série, ce manuel a été conçu pour le niveau de Licence 2 du Département des études chinois de l'INALCO et fait suite à la Méthode de chinois deuxième niveau, utilisée en année de Licence 1 de ce même établissement, et à la Méthode de chinois premier niveau qui part du niveau débutant. Les trois volumes peuvent être utilisés en cours collectifs ou en autodidacte. Au terme de l'étude de ces trois volumes, l'apprenant connaîtra environ 1 500 caractères et 3 200 mots, et sera capable de communiquer à l'oral et à l'écrit sur des sujets concernant la vie quotidienne et la société contemporaine chinoise. (niveau B2 du CECR) Le manuel est composé de 12 leçons qui se divisent en trois parties, la première centrée sur l'oral, la seconde sur l'écrit et la troisième sur la grammaire et le vocabulaire. Deux leçons de révision, situées en milieu et en fin de manuel, permettent de faire le point sur les connaissances acquises. Les enregistrements audio (174 pistes, plus de 8 heures d'écoute), accessibles piste par piste par QR codes dans le livre, sont également téléchargeables au format mp3 ici, ainsi que les corrigés des exercices oraux et écrits et que la transcription des enregistrements au format pdf. Illustrations originales de Cao Siyu Supplément à la méthode (gratuit) : corrigés et transcriptions en caractères des enregistrements des exercices de l'oral.
La Méthode de grec moderne, maintenant accessible en un seul volume, n'est pas un recueil de formules destinées à l'assimilation passive. On y tient toujours compte de la langue maternelle de l'apprenant en soulignant les différences du grec vers le français. Les questions grammaticales qu'un francophone se pose nécessairement ne sont pas éludées. Elles sont expliquées de la façon la plus simple et illustrées par des dialogues et des exercices. L'étudiant apprend à s'orienter dans le système des cas, à choisir entre les aspects verbaux et à accentuer convenablement les formes nominales et verbales. Il acquiert ainsi une connaissance raisonnée de la langue. Deux glossaires et des tableaux de grammaire complètent le livre. Près de deux heures et demi d'audio (à télécharger ici) ; les corrigés et les glossaires permettent une utilisation de cette méthode en classe et en autoapprentissage.
Ce manuel s'adresse à tous ceux qui veulent étudier l'hébreu moderne comme à ceux qui veulent parvenir rapidement à l'hébreu biblique, à ceux qui ont déjà des notions de lecture comme à ceux qui n'en ont aucune. Un bref historique de la langue, suivi d'une présentation de l'alphabet et d'exercices d'écritures et de transcription destinés aux vrais débutants.
Avec environ 200 millions de locuteurs, l'indonésien, langue officielle de la République indonésienne, est de loin la principale langue parlée parmi les langues austronésiennes. Le Manuel d'indonésien est d'abord dédié à l'indonésien standard, c'est-à-dire la langue des journaux, de l'administration, de l'enseignement et des relations professionnelles, mais il donne une place importante à l'indonésien de tous les jours, utilisé pour les discussions et les relations informelles. Avec ce livre, les apprenants acquerront l'essentiel de ce dont ils ont besoin pour échanger dans un environnement indonésien après un an d'études. Il présente 24 leçons et 5 unités Révisions et bilan qui permettront aux étudiants de mesurer leur progression. Chaque leçon comprend: un dialogue; une liste de vocabulaire; un cours de grammaire, de nombreux exercices et un riche matériel écrit, audio et iconographique (plus de 150 illustrations en couleur). Des compléments culturels sont ajoutés à une leçon sur trois. Une bibliographie et un lexique indonésien-français sont donnés à la fin du volume. Deux heures d'enregistrements audio accompagnent le manuel et peuvent être téléchargées gratuitement ici. Plusieurs compléments peuvent être trouvés ici: traduction des dialogues, clés des exercices, transcription et traduction des enregistrements concernant les exercices de compréhension orale. Conçu pour que l'apprenant atteigne le niveau A2 (CECR). Jérôme Samuel est maître de conférences à l'INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales, Paris). Saraswati Wardhany a été assistante d'enseignement à l'INALCO et a enseigné le français au Centre culturel français de Bandung.
Ce livre fait suite à la Méthode de turc volume 1 et propose une étude approfondie du turc moderne. Conçu pour aider les apprenants de niveaux moyen et avancé, il dresse un tableau général de la grammaire turque et donne à connaître le vocabulaire turc dans toute sa diversité. Ce deuxième ouvrage a pour but de poursuivre, grâce à une approche pédagogique adaptée, le programme initié par le premier, l'objectif étant de présenter de manière progressive l'essentiel de la lanque turque contemporaine dans les deux volumes. Ce qui différencie le présent volume du premier, c'est le passage de textes élaborés pour les besoins de l'apprentissage initial par les concepteurs de la Méthode à des textes d'auteurs, avec tout ce que ceux-ci comportent d'authentique, de naturel et d'original, mais aussi d'imprévu. L'étude de textes d'auteurs est certainement le moyen le plus sûr de pénétrer une langue et sa culture. En même temps qu'un instrument d'apprentissage, ce livre peut se voir comme une anthologie permettant à un public plus large, intéressé par les cultures du monde, de faire connaissance avec les grandes figures de la littérature turque. Cybèle Berk est chargée de cours, Michel Bozdémir est professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales.
L'Asiathèque est au Salon du livre de Genève du 22 au 26 mars avec les éditeurs de voyage.
Épisode 2 : Le pouvoir libérateur de la fiction, Hubert Delahaye, la Chine et le Japon
Véronique Arnaud, grande anthropologue et spécialiste de la langue et de la culture des Tao, nous a quitté récemment.
Syaman Rapongan à la Librairie Mollat (Bordeaux)
Actualitté salue notre collectif d'éditeurs dans un article récent : "Associés, les éditeurs de voyage indépendants cultivent l'entraide"